Si la chaleur aide à l'évaporation de l'eau contenue dans le miel, les températures, et donc la sécheresse qui en découle, que nous avons connues récemment ont un impact majeur dans la vie d'une colonie. 38°C à l'ombre mesurés au rucher lors d'une visite.

La chaleur doit être gérée par les ouvrières afin de conserver un seuil optimal pour le développement du couvain entre 32 et 36°C. mais également pour les rayons de cires, lourds de miel et de pollen, qui pourraient s’effondrer dans la ruche.

Pour maintenir une température idéale les ouvrières ventilent. Elles sont postées face à l'entrée de la ruche bien cramponnées à la planche d'envol et battent des ailes de manière à abaisser la températures. Ce travail se fait en coordination avec les pourvoyeuses d'eau qui régurgitent leur collecte à l'intérieur de la ruche. L'effet combiné de l'évaporation de l'eau et de la ventilation abaisse la température!

L'eau est également un composant indispensable de l'alimentation des larves. Son approvisionnement est donc capital pour le développement optimal de la colonie.

Il est très prudent de s'assurer de la disponibilité de point d'eau à proximité du rucher.

En fonction de la situation, créer un point d'eau (seau, container, etc...) se révélera utile pour éviter aux butineuses d'aller loin pour en collecter, et évitera les prélèvements dans des points d'eau "douteux" (eaux de flaques riches en pesticides, eaux saumâtres, ...)

Mise à disposition d'eau. Le besoin est grand.

Mise à disposition d'eau. Le besoin est grand.

Mise à disposition d'eau. Le besoin est grand.

Mise à disposition d'eau. Le besoin est grand.

Mise à disposition d'eau. Le besoin est grand.

Pour donner un coup de main à la ventilation, j'ouvre les fonds grillagés des ruches de manière à mieux faire circuler l'air!

Ouverture des fonds grillagés